Retour aux sources – pourquoi les remèdes à base de plantes remplacent-ils la médecine moderne ?

La vie sous nos fenêtres se développe à pas de géant. Elle concerne tous les domaines de notre vie, à commencer par la cosmonautique et la médecine. Des milliers de personnes travaillent dur pour créer quelque chose de nouveau et pour améliorer ce que nous avons déjà. L’édition de l’ADN humain, les robots neurochirurgiens, les endoprothèses contrôlées par le pouvoir de la pensée, les percées dans la lutte contre le cancer – ce ne sont là que quelques-unes des avancées scientifiques de ces dernières années.

De plus, alors que la médecine passe à un autre niveau, l’humanité… revient aux sources. C’est un peu paradoxal, n’est-ce pas ?

Pourtant, c’est tout à fait vrai. Selon le rapport présenté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a une tendance claire dans le développement des politiques nationales pour l’utilisation de la médecine traditionnelle et complémentaire parmi les États membres entre 1999 et 2018. En particulier, on constate une augmentation significative du nombre d’États membres ayant une politique nationale en matière de médecine traditionnelle et complémentaire, ce nombre ayant presque doublé entre 1999 et 2005, puis doublé à nouveau entre 2005 et 2018. En fait, en 2018, un total de 98 pays (soit plus de 50 % des 194 États membres) disposaient d’une politique nationale en matière de médecine traditionnelle et complémentaire.

La méditation, le yoga, l’acupuncture, l’intervention magnétique et d’autres traitements complémentaires de bien-être gagnent énormément de popularité dans les pays développés. Cela peut être dû à l’acceptation croissante de ces traitements alternatifs dans la population générale. Par conséquent, cela va entraîner une augmentation du nombre de centres de méditation, de studios de yoga, de spas et d’installations de bien-être complémentaires. En fait, la taille du marché mondial de la médecine complémentaire et alternative a dépassé la barre des 69 milliards de dollars en 2019, enregistrant un TCAC de près de 20 % sur la période de prévision.

Un rôle crucial pour stimuler l’adoption de la Médecine complémentaire et alternative (CAM) est joué par des initiatives gouvernementales. En outre, l’augmentation du financement, la création d’installations gouvernementales consacrées aux thérapies complémentaires et le caractère onéreux des options de traitement conventionnel sont des facteurs secondaires qui encouragent les entreprises du monde entier à investir dans le développement du marché de la médecine complémentaire et alternative.

Des preuves claires démontrant la croissance du marché de la médecine complémentaire et alternative confirment que les traitements intégratifs et holistiques comme le régime alimentaire et l’acupuncture sont enfin reconnus et acceptés par les gens et le monde médical.

À un moment donné, le terme « médecine alternative » était perçu comme l’argument des chamans, des fous et des charlatans. Cependant, les temps changent, et cette période a suffi pour que les gens reconsidèrent radicalement leur point de vue sur la médecine alternative. Ces dernières années, de nombreux médecins, ainsi que les établissements de soins de santé conventionnels aux États-Unis, ont fait preuve d’une nouvelle acceptation des philosophies et des traitements qui, historiquement, étaient assez éloignés de la médecine traditionnelle. À ce jour, l’expression « médecine alternative » est de plus en plus souvent remplacée par « médecine intégrative », qui s’intéresse à l’ensemble des influences émotionnelles, physiques, environnementales et spirituelles d’un patient. Ce terme inclut également des thérapies qui vont au-delà des médicaments et des opérations chirurgicales qui ont historiquement défini l’establishment médical américain. Il n’est pas surprenant que l’opinion du grand public sur l’efficacité de ce type de traitements par rapport à la médecine moderne soit divisée.

Parallèlement, la position des partisans de la médecine alternative et de la médecine intégrative à l’égard de la médecine conventionnelle diffère également. Plus particulièrement, les partisans de la médecine alternative ont tendance à rejeter la médecine allopathique ou conventionnelle, tandis que les partisans de la médecine intégrative affirment qu’il y a une place à la table pour toutes les options de traitement.

Les partisans de la médecine intégrative affirment que si les procédures et les médicaments aident encore des millions de patients dans le monde, il est de plus en plus évident que l’alimentation et la nutrition, les thérapies naturelles telles que les vitamines, les suppléments, l’acupuncture et les herbes, ainsi que les comportements liés au mode de vie comme l’arrêt du tabac et l’exercice physique peuvent également avoir un impact direct sur la maladie. Parallèlement, les médecins, les responsables de la santé et les patients du monde entier déclarent que le principal moteur de cette tendance est la demande massive des patients, qui est soutenue par les résultats positifs de leurs traitements.

Malgré l’adoption mondiale de l’herboristerie et de la médecine alternative en général, de nombreux sceptiques continuent de prétendre qu’il ne s’agit que d’un effet placebo. La question clé est de savoir si cela est réellement vrai et si nos ancêtres n’avaient tout simplement pas d’autres options, ou si cela peut réellement nous donner des résultats efficaces ?

Plongeons dans l’histoire de la phytothérapie et cherchons les origines des traitements alternatifs.

L’art de la phytothérapie – quand tout cela a-t-il commencé et à quoi faut-il s’attendre ?

Aujourd’hui, nous n’avons aucune chance de dire avec certitude si nos ancêtres étaient satisfaits de leur vie et de leur traitement, ou s’ils n’avaient pas d’autres options. Ils n’avaient pas de diagnostics informatiques, de chirurgie robotique et de médicaments puissants. Cependant, ils ont réussi à faire face à certaines maladies et affections sans bénéficier de tous les avantages de la médecine moderne. La seule chose que nous pouvons faire aujourd’hui est d’essayer de comprendre leur mode de pensée et de nous rappeler les traditions qui nous ont précédés, ainsi que de respecter tous les remèdes qui existent aujourd’hui.

La plupart de nos ancêtres sont issus de cultures animales, qui croyaient que tout ce qui se trouve autour, y compris les plantes, possède un esprit. Même aujourd’hui, à l’époque de la croissance technologique mondiale, les peuples indigènes du monde entier honorent encore une grande partie du monde naturel comme étant sacré et gardent les esprits des plantes qui s’y trouvent. Les temps changent, même si pour une grande partie de l’humanité, posséder des connaissances sur les plantes ou avoir accès à une personne qui en possède, fait encore la différence entre la vie et la mort. Aujourd’hui, la majorité du monde s’appuie encore sur la médecine traditionnelle et, même dans les pays industrialisés, différents remèdes populaires sont encore utilisés chaque jour pour traiter un large éventail de maladies diverses.

La médecine traditionnelle ou alternative a souvent une composante végétale importante qui a été la principale raison de l’apparition d’un terme tel que « herboristerie », ou comme nous l’entendions plus souvent – médecine à base de plantes. L’utilisation des plantes comme médicaments est antérieure à l’histoire humaine écrite.

Selon les preuves archéologiques, les humains utilisaient des plantes médicinales au Paléolithique, il y a environ soixante mille ans. Des échantillons de plantes prélevés dans des sites funéraires préhistoriques ont été considérés comme confirmant l’affirmation selon laquelle les peuples du Paléolithique avaient des connaissances en matière d’herboristerie et l’utilisaient largement pour traiter les maladies. Par exemple, de grandes quantités de pollen provenant de huit espèces de plantes, dont sept sont encore utilisées comme remèdes à base de plantes de nos jours, ont été trouvées dans le site funéraire de Néandertal, vieux de 60 000 ans, dans le nord de l’Irak.

D’autres régions ont également conservé des traces de l’utilisation répandue de différentes plantes par nos ancêtres. En Mésopotamie, l’étude écrite des herbes remonte à plus de 5 000 ans, selon les tablettes d’argile contenant des listes de centaines de plantes médicinales telles que l’opium et la myrrhe, très probablement créées par les Sumériens. Les textes trouvés dans l’Égypte ancienne présentent également un intérêt particulier pour les scientifiques modernes. Le Papyrus Elbas en est un exemple : il s’agit d’un texte qui sert à éclairer ou à dissiper certaines des hypothèses concernant les pratiques anciennes en matière de plantes médicinales. Ce document présente différentes maladies et leurs traitements. Il comprend une variété de maladies, allant des affections de la peau aux maladies des membres, ainsi que des informations sur plus de huit cents plantes médicinales, telles que l’aloès, le cannabis, le genièvre, l’ail, la mandragore et le ricin.

Un autre exemple de l’herboristerie ancienne est l’Ayurveda ou système médical alternatif dans le sous-continent indien. Il remonte à 4000 avant J.-C. et comprenait de nombreuses herbes et minéraux. Les premiers documents qui servent de confirmation de l’existence du système ayurvédique comprennent les premiers écrits sanskrits, tels que Atharva Veda et Rig Veda. Plus tard, de nombreuses autres herbes et minéraux ont été décrits par d’anciens herboristes indiens tels que Sushruta et Charaka au cours du premier millénaire avant Jésus-Christ. Ces herboristes ont décrit plus de sept cents plantes ainsi que soixante-quatre préparations d’origine minérale.

La liste des anciens remèdes et traitements à base de plantes dans différents pays peut être poursuivie, bien qu’une chose semble déjà claire : l’histoire de l’herboristerie est profondément ancrée dans le passé. De plus, en se basant sur de nombreuses sources écrites, il devient évident que nos ancêtres utilisaient activement différentes herbes pour traiter diverses maladies et qu’ils étudiaient les bienfaits des plantes et des préparations pour faire face aux maladies.

Dans le monde d’aujourd’hui, le XXIe siècle est à l’extérieur de la fenêtre, et qu’avons-nous ?

La médecine par les plantes gagne à nouveau en popularité, malgré un large éventail d’autres options de traitement et de méthodes de diagnostic. La phytothérapie est-elle une échappatoire à la réalité technologique ou un traitement réellement efficace ? Compte tenu de l’ampleur de la popularité de l’herboristerie dans le monde et des prévisions pour l’avenir, de plus en plus de personnes, y compris des sceptiques, reconsidèrent leur point de vue sur les « traitements anciens ». Mettons de côté le lien spirituel avec les ancêtres et la proximité avec mère nature et évaluons quelques chiffres. La taille du marché mondial de la phytothérapie était évaluée à 71,19 milliards de dollars en 2016, et il semble que cela ne va pas s’arrêter.

Personne ne sait quelle sera la taille du marché dans un avenir proche, même si tous les experts s’accordent sur un point : le marché des plantes médicinales devrait connaître une croissance rentable. Un développement aussi étonnant de l’herboristerie est une chaîne d’événements logiques qui s’enchaînent les uns aux autres. Les gens décident d’essayer une médecine alternative qui ne provoque pas de toxicité par surdosage et qui a beaucoup moins d’effets indésirables et obtient des résultats efficaces. La préférence croissante des consommateurs en raison des résultats positifs déclenche la croissance de la demande de remèdes à base de plantes. Cette demande accrue entraîne à son tour une augmentation des investissements et du financement de la recherche, ce qui soutient la croissance du marché. Finalement, la croissance du marché des plantes médicinales « met en lumière » des options de traitement complètement différentes de la médecine conventionnelle, attirant de plus en plus de consommateurs potentiels. Simple et ingénieux.

Un autre moment qui incite les gens à choisir la médecine alternative plutôt que la médecine allopathique est le coût du traitement.

Les médicaments à base de plantes, par rapport aux médicaments conventionnels, coûtent nettement moins cher et peuvent démontrer des avantages thérapeutiques dans plus d’une pathologie en raison des nombreuses substances chimiques qui entrent dans leur composition. Ses constituants, tels que les alcaloïdes, les polysaccharides, les phénols, les résines, les terpénoïdes et les glycosides, peuvent être utilisés pour traiter une variété de maladies et d’affections différentes. Les médicaments à base de plantes ont atteint un nouveau niveau et sont passés de preuves anecdotiques non confirmées à une considération importante au niveau mondial. Ces options thérapeutiques rentables pour des affections telles que les troubles rénaux, le rhume et la toux, la congestion thoracique et les problèmes digestifs devraient favoriser l’acceptation des plantes médicinales dans les pays du monde entier.

Les médicaments à base de plantes sont actuellement disponibles sous forme de :

• Comprimés et gélules
• Extraits
• Poudres
• Huiles
• Gels
• Pâtes

Le premier segment offre la plus grande précision de dosage par rapport aux autres formes de dosage et devrait donc connaître la croissance la plus rapide dans un avenir proche. En outre, les comprimés et les gélules sont faciles à transporter et n’ont pas de mauvaise odeur ni de risque de se renverser. Toutefois, les extraits de plantes ont un taux d’absorption plus élevé que les autres formes de dosage et sont également censés stimuler le marché des plantes médicinales au cours de la période de prévision. Le segment des extraits de plantes a dépassé la barre des 27 milliards de dollars en 2016 et devrait atteindre 44,6 milliards de dollars d’ici 2024.

En ce qui concerne la segmentation par région, l’Europe a dominé le marché mondial des plantes médicinales en 2016 et devrait conserver cette part. L’utilisation des médecines alternatives en Europe est encouragée par des associations telles que l’Association européenne des praticiens de la phytothérapie et de la médecine traditionnelle (EHTPA) et la British Herbal Medicine Association, qui organisent divers séminaires pour sensibiliser aux avantages thérapeutiques de l’utilisation des médicaments à base de plantes. La croissance la plus rapide du marché des plantes médicinales est attendue dans la région Asie-Pacifique en raison de la sensibilisation croissante aux produits à base de plantes tels que les compléments alimentaires, les médicaments et les produits de soins de la peau. La Chine et l’Inde sont considérées comme les principaux marchés pour les médicaments à base de plantes dans la région, car elles ont une solide expérience. Le système ayurvédique indien s’est avéré efficace pour traiter toute une série de troubles du système digestif et du système respiratoire depuis des siècles. Le développement rapide de l’utilisation des médicaments traditionnels devrait renforcer le marché et contribuer à sa croissance.

Les perspectives du marché des plantes médicinales impressionnent par leur ampleur, tandis que les experts prédisent une croissance encore plus importante dans un avenir proche. Vérifions les avantages de l’herboristerie pour la santé et les possibilités de son alignement sur la médecine traditionnelle.

L’herboristerie en tant que courant dominant – un aperçu de toutes les plantes médicinales populaires

La médecine par les plantes s’est transformée, passant des vieilles légendes et croyances sur les propriétés curatives des herbes et des extraits à des options de traitement scientifiquement justifiées. À ce jour, le traitement de la douleur est à l’avant-garde de l’herboristerie et représente l’un des changements les plus notables vers une approche plus intégrée des soins globaux aux patients.

Les principales raisons pour lesquelles le traitement de la douleur est devenu un objectif primordial de l’herboristerie sont la difficulté d’identifier et de traiter la douleur, et l’épidémie d’opiacés, qui a touché le monde entier et ne peut pas passer inaperçue.

L’épidémie d’opiacés ou, comme on l’appelle habituellement la « crise des opiacés », est la surconsommation ou le mauvais usage de médicaments opioïdes entraînant une dépendance et ayant de graves conséquences médicales, y compris la mort par surdose. Les médicaments opioïdes ou opioïdes représentent une classe diverse d’analgésiques puissants et sont souvent prescrits pour le traitement de la douleur lorsque d’autres médicaments peuvent apporter au patient les résultats nécessaires. Les opioïdes comprennent des médicaments tels que l’hydrocodone, l’oxycodone, le fentanyl et d’autres opiacés, comme l’héroïne et la morphine dérivée de l’opium. De nos jours, les opioïdes sont largement utilisés pour traiter la douleur aiguë et chronique, tandis que pour la douleur aiguë, ils sont considérés comme plus efficaces car en cas de douleur chronique, les risques l’emportent souvent sur les bénéfices.

L’efficacité des médicaments opioïdes est sans aucun doute élevée, bien que le nombre sans cesse croissant de décès liés aux opioïdes place cette question en tête des problèmes modernes de la médecine qui doivent être résolus. Pour la période de 1999 à 2017, le nombre de décès liés aux opioïdes aux États-Unis est passé de 8048 à 47600 et continue de croître. Selon les statistiques recueillies pour la période 2016-2017, 130 personnes dans le monde meurent chaque jour d’overdoses liées aux opioïdes, tandis que 11,4 millions de patients ont fait un usage abusif de médicaments opioïdes délivrés sur ordonnance. Outre le nombre terrifiant de décès et d’abus d’opioïdes, la crise des opioïdes a également des répercussions importantes sur le système de santé américain. Le total des dépenses annuelles du système de santé américain liées aux surdoses s’élève à 11 milliards de dollars, tandis que le total des coûts hospitaliers annuels dans les 647 établissements de soins de santé du pays s’élève à 1,94 milliard de dollars.

Actuellement, les options non pharmaceutiques, telles que le tai chi, l’électrothérapie, la méditation, ainsi que les thérapies et régimes complémentaires sont considérées comme des moyens potentiels de remplacer le traitement aux opiacés ou, du moins, de minimiser le nombre de médicaments opiacés nécessaires. Selon le Dr Robert Bonakdar, directeur de la gestion de la douleur au Scripps Center for Integrative Medicine à La Jolla, en Californie, les bénéfices de ces traitements pour la santé peuvent donner un meilleur résultat pour le patient par rapport à la monothérapie.

En outre, les remèdes à base de plantes et les suppléments peuvent atténuer les effets secondaires pouvant résulter de l’utilisation croissante des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens). En outre, on suppose que des affections telles que l’arthrose peuvent avoir une composante métabolique, en particulier le contrôle de la glycémie, même chez les patients qui ne souffrent pas d’un excès de poids. Ainsi, une alimentation équilibrée, accompagnée des compléments et vitamines nécessaires, peut réduire considérablement le risque de ces maladies.

La phytothérapie continue de confirmer son efficacité, même s’il ne faut pas « se faire d’illusions » sur sa toute-puissance – toutes les plantes ne sont pas bénéfiques pour notre santé. De plus, certaines d’entre elles peuvent aggraver l’état du patient au lieu de le soulager. Nous avons rassemblé les options de plantes les plus efficaces qui peuvent être utilisées pour un large éventail de maladies différentes et qui ne causeront pas de dommages à votre santé.

Voyons les principales utilisations, les avantages pour la santé et les aspects de sécurité de ces plantes.

• Échinacée: L’échinacée ou, comme beaucoup de gens l’appellent – « coneflower », appartient à la catégorie des plantes à fleurs et est un remède populaire à base de plantes. Cette plante vient d’Amérique du Nord, où les pratiques amérindiennes l’utilisent depuis longtemps pour traiter diverses maladies, telles que les maux de gorge, les blessures, les brûlures, les maux de dents et les maux d’estomac. De nombreux utilisateurs d’échinacée affirment que ses racines sont les plus efficaces, bien que la plupart des parties de la plante, y compris les pétales, les racines et les feuilles, puissent être utilisées à des fins médicinales. La plante est généralement consommée sous forme de thé, mais elle peut également être appliquée de manière topique ou être prise en complément. À ce jour, l’échinacée est le plus souvent utilisée pour prévenir ou traiter le rhume. L’innocuité de cette plante est de 4,5 sur 5, bien qu’elle puisse encore avoir certains effets secondaires. Des réactions allergiques sont possibles et des effets indésirables, tels que des nausées, des éruptions cutanées et des douleurs à l’estomac, ont parfois été signalés. Les recherches sur cette plante sont limitées, mais on pense qu’elle peut réduire jusqu’à 20 % le risque d’attraper un rhume. L’échinacée est disponible dans la plupart des supermarchés et des magasins d’aliments naturels, et outre les rhumes, elle pourrait également être bénéfique pour la bronchite, l’immunité ainsi que les infections des voies respiratoires supérieures.
• Ginkgo biloba: Le Ginkgo biloba ou simplement le Ginkgo est une plante médicinale dérivée de l’arbre à poils de jeune fille. Le ginkgo est l’une des plus anciennes plantes homéopathiques et une herbe clé de la médecine chinoise, où il est utilisé depuis des milliers d’années et reste encore aujourd’hui un supplément à base de plantes très vendu. Le Ginkgo Biloba contient une variété de puissants antioxydants et est surtout connu pour sa capacité à stimuler la santé du cerveau. Les graines de cette plante sont utilisées pour fabriquer des teintures et des thés, tandis que les feuilles peuvent également être utilisées pour créer des extraits et des comprimés, et être consommées sous forme de thé une fois séchées. Selon des études sur le potentiel thérapeutique de cette plante, le ginkgo peut être utilisé pour le traitement des patients souffrant de troubles légers à modérés démence et peut ralentir le déclin cognitif dans les La maladie d’Alzheimer. En outre, le Ginkgo Biloba peut être bénéfique pour :
  • La santé des yeux
  • Diabète
  • Inflammation
  • Anxiété
  • Dépression
  • Dysfonctionnement sexuel
  • Les maladies cardiaques
  • Cicatrisation des os

Le ginkgo a un indice de sécurité de 3 sur 5 et, bien qu’il soit bien toléré par la plupart des consommateurs, il peut augmenter le risque d’effets secondaires tels que les problèmes digestifs, les maux de tête, les réactions cutanées et les palpitations cardiaques. En outre, l’utilisation à long terme de cette plante peut augmenter le risque de cancer du foie et de la thyroïde, comme cela a été constaté dans des études sur les animaux. Il faut également noter que les graines de ginkgo sont légèrement toxiques et qu’il est déconseillé de les consommer crues.

Le Ginkgo Biloba est traditionnellement utilisé pour traiter différentes maladies, bien que, comme pour la plupart des herbes qui peuvent être potentiellement utilisées à des fins médicales, la recherche moderne n’a pas encore prouvé son efficacité pour ces maladies.

• Ginseng: Les bienfaits du ginseng sur la santé en font une option populaire pour faire du thé lorsqu’il est infusé ou en poudre lorsqu’il est séché. Dans la médecine traditionnelle chinoise, cette plante médicinale est fréquemment utilisée pour renforcer l’immunité, les niveaux d’énergie, les fonctions cérébrales, ainsi que pour réduire l’inflammation. Il existe plusieurs variétés de cette plante, mais les plus populaires sont le Panax ginseng (type asiatique) et le Panax quinquefolius (type américain). Le premier type est considéré comme stimulant, tandis que le ginseng américain, à l’inverse, est censé cultiver la relaxation. Selon plusieurs études animales, les composés uniques du ginseng appelés ginsénosides peuvent potentiellement avoir des propriétés antidiabétiques, neuroprotectrices, anticancéreuses et immunostimulantes. Cependant, malgré le fait que cette plante médicinale soit utilisée depuis des siècles, des recherches plus approfondies sur l’homme sont encore nécessaires pour confirmer son efficacité. Le ginseng est considéré comme une plante relativement sûre, bien que les effets secondaires de son utilisation à long terme ne soient pas encore clairs. Parmi les effets secondaires qui peuvent survenir lors d’un traitement au ginseng figurent des problèmes digestifs, un mauvais sommeil et des maux de tête.

• Sureau: Le sureau est un autre représentant de l’ancienne herboristerie. Il est fabriqué à partir du fruit cuit de la plante Sambucus nigra et est toxique lorsqu’il est consommé cru ou non mûr. Cette plante populaire a longtemps été utilisée pour soulager la constipation, les maux de tête, les maux de dents, les infections virales et le rhume. Aujourd’hui, le sureau est principalement utilisé pour traiter les symptômes associés au rhume ou à la grippe. Ce qui est intéressant, c’est qu’il n’existe pas de dosage standard pour la prise de sureau. Certaines personnes préfèrent l’utiliser sous forme de sirop ou de pastilles, tandis qu’il peut également être pris sous forme de thé ou cuisiné avec d’autres ingrédients, comme le gingembre et le miel. Le gingembre a des propriétés antimicrobiennes, antivirales et antioxydantes et, selon certains étudesLa méthode de l’injection d’eau, qui peut être utilisée pour réduire la durée des infections grippales. D’autres études de plus grande envergure sont également nécessaires pour déterminer si le sureau est plus efficace que les autres thérapies antivirales conventionnelles et dans quelle mesure son utilisation est opportune. L’utilisation à court terme du sureau est considérée comme sûre, mais ses fruits crus sont toxiques et peuvent provoquer des effets indésirables tels que diarrhées, nausées et vomissements.

• Curcuma: Curcuma (ou Curcuma longa) appartient à la famille du gingembre et est connue comme l’une des herbes clés de la pratique de la médecine alternative indienne appelée Ayurveda. Depuis plus de quatre mille ans, cette herbe est utilisée en médecine et en cuisine et a récemment fait l’objet d’une attention accrue en raison de ses puissantes propriétés anti-inflammatoires. De nombreuses études ont confirmé l’hypothèse selon laquelle le curcuma peut être utilisé pour soulager les douleurs associées à l’arthrite. De plus, en termes d’efficacité, cette herbe n’était en rien inférieure à des médicaments anti-inflammatoires aussi populaires que l’ibuprofène. Le principal composé actif du curcuma est la curcumine. Ce composant peut potentiellement traiter un large éventail de conditions, notamment l’anxiété, la douleur, l’inflammation chronique, le syndrome métabolique, l’arthrite articulaireet une variété de les maladies dermatologiques. Le curcuma peut être pris en complément ou de manière topique pour les personnes souffrant d’arthrite afin de soulager les symptômes de gêne. Partout dans le monde, le curcuma est utilisé comme un ingrédient de cuisine délicieux et riche en antioxydants, tandis que sa couleur orange ensoleillée ne vous laissera pas passer au supermarché. Le curcuma et la curcumine sont tous deux considérés comme sûrs, mais de fortes doses de ces compléments peuvent provoquer des diarrhées, des irritations cutanées ou des maux de tête.
• Camomille: Bien sûr, comment se passer de la camomille dans cette liste. La camomille est à juste titre considérée comme l’une des plantes médicinales les plus populaires au monde. Depuis des milliers d’années, cette plante est utilisée comme remède contre la constipation, la diarrhée, les maux d’estomac, les blessures, les infections urinaires, les nausées et les infections des voies respiratoires supérieures. Les nombreux bienfaits de la camomille sont dus à plus d’une centaine de composés actifs contenus dans sa composition chimique. Les propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et antimicrobiennes de cette plante ont été démontrées par une série d’études en éprouvette et sur des animaux, bien que des recherches plus approfondies sur l’homme soient nécessaires. Plusieurs études humaines ont démontré la capacité de la camomille à traiter les troubles émotionnels, la diarrhée, ainsi qu’à soulager les crampes associées au syndrome prémenstruel (SPM). En outre, on pense qu’elle est également efficace dans réduire la douleur et l’inflammation induites par l’arthrose. Certaines des études ont également supposé que la camomille pouvait avoir une influence bénéfique pour les personnes atteintes de différents types de cancer, bien qu’il n’y ait pas suffisamment de preuves pour le confirmer et que des recherches supplémentaires soient nécessaires. Cette herbe est considérée comme sûre, bien que les personnes allergiques à des plantes similaires, comme l’ambroisie, les marguerites et les soucis, doivent la prendre avec précaution car la camomille peut provoquer une réaction allergique.

Les remèdes à base de plantes peuvent être très efficaces pour le traitement d’un grand nombre de maladies et d’affections et sont considérés comme beaucoup plus sûrs que les médicaments classiques. Toutefois, il ne faut pas penser que les herbes sont une sorte de baguette magique, qui permettrait de traiter toutes vos maladies en un clin d’œil sans aucun effet indésirable. Malheureusement, ce n’est pas le cas et, outre les médicaments proposés par la médecine conventionnelle, le traitement à base de plantes exige également une approche compétente en matière de dose, de qualité et de sécurité. Par exemple, certaines herbes peuvent interagir dangereusement avec les antidépresseurs, tandis que d’autres peuvent avoir des effets indésirables sur l’organisme des femmes enceintes ou qui allaitent.

Un autre facteur essentiel à prendre en compte est que les remèdes à base de plantes ne sont pas réglementés aussi strictement que les autres médicaments. En outre, les fabricants de plantes médicinales ne sont pas tenus de fournir la preuve de la pureté des plantes avant de commercialiser leurs produits. Par conséquent, certains suppléments peuvent énumérer les ingrédients de manière incorrecte ou contenir des composés qui ne sont pas mentionnés sur l’étiquette. Il est fortement recommandé de consulter votre prestataire de soins de santé avant de commencer un traitement à base de plantes et de vérifier les endroits où vous achetez des plantes.

La CDB et l’herboristerie – partenaires ou rivaux ?

Le battage médiatique mondial sur le cannabis médicinal a couvert la planète entière, envahissant sans cérémonie la médecine moderne, la changeant et bouleversant tout.

Le cannabidiol (CBD) est l’un des ingrédients actifs du cannabis. Contrairement au tétrahydrocannabinol (THC), le CBD ne vous fait pas planer, même s’il peut vous procurer toute une série de bienfaits pour la santé. Aujourd’hui, la recherche sur l’utilisation du CBD pour divers états de santé se développe, révélant de plus en plus de nouvelles propriétés curatives de ce cannabinoïde et évaluant son efficacité pour toute une série de cas. Le CBD est censé être efficace pour traiter et soulager de nombreuses maladies et affections différentes, telles que l’anxiété, la dépression, l’insomnie, les syndromes de douleur, et même les syndromes d’épilepsie difficiles à traiter, comme le syndrome de Lennox-Gastaut (LGS). Selon les chercheurs et les experts de la santé, le cannabidiol est en train de devenir une puissante alternative aux médicaments pharmaceutiques offrant des effets similaires, car le nombre et la gravité des effets secondaires de la prise de CBD diffèrent considérablement.

Si le CBD a toutes les chances de remplacer certains des traitements conventionnels bien connus, qu’en est-il de sa compétitivité par rapport aux remèdes à base de plantes ? Pour répondre à cette question, examinons comment le CBD affecte notre corps.

Les bienfaits du CBD pour la santé sont dus à son interaction avec notre système ECS ou endocannabinoïde, qui est responsable de la régulation de processus vitaux tels que l’humeur, l’anxiété, les cycles sommeil-éveil, la douleur, l’inflammation, le métabolisme et la santé du cerveau.

Le système endocannabinoïde joue un rôle clé dans la régulation, l’équilibre, le maintien et la santé optimale. Toutes nos maladies sont le résultat de certains dysfonctionnements dans le travail du SCE et de la perte de l’homéostasie. Tout en affectant notre système endocannabinoïde, le CBD le « remet » en état d’équilibre, améliorant ainsi notre état et soulageant la plupart des symptômes. Le CBD s’est avéré efficace dans le traitement de dizaines d’affections, bien qu’il ne soit pas la seule solution « naturelle » disponible aujourd’hui. Il existe de nombreuses plantes autres que le cannabis qui sont capables d’imiter les fonctions des cannabinoïdes. En fait, ces plantes peuvent avoir un effet similaire, mais ne sont peut-être pas aussi puissantes que le cannabidiol seul.

Le principal avantage de la phytothérapie est qu’elle est très complexe, car l’une de ses plantes peut contenir des centaines de composés différents travaillant ensemble pour être le plus efficace possible et fournir l’effet thérapeutique souhaité. La plupart des herboristes recommandent d’utiliser les produits de la plante entière pour permettre à tous les composants de la plante de travailler en synergie. Selon les experts de la santé, parmi les alternatives de la CDB, on peut trouver des herbes telles que

• La racine de gingembre : La racine de gingembre est bien connue pour ses propriétés cannabinoïdes, antioxydantes et anti-inflammatoires. Elle peut également soulager la douleur associée au syndrome prémenstruel et à l’arthrite du genou. En outre, la racine de gingembre peut également être utilisée pour soulager les nausées et les vomissements.
• Échinacée: Utilisée depuis longtemps par les Amérindiens, l’échinacée est efficace pour traiter la douleur, le mal de gorge et la toux. En outre, l’échinacée possède un composé connu sous le nom de N-alkyl amides, lui permettant d’interagir avec notre système immunitaire, en combattant l’inflammation et la douleur tout comme le THC mais sans aucun effet intoxicant.
• Magnolia: L’écorce de magnolia est utilisée dans la médecine traditionnelle depuis des siècles et continue d’être l’un des principaux composants de la médecine traditionnelle de nos jours. Le magnolia est connu pour sa capacité à traiter l’anxiété et la dépression. Il peut également être utilisé pour promouvoir un effet calmant sur notre corps et réduire les effets du stress en interagissant avec le système endocannabinoïde. En outre, les chercheurs affirment qu’il peut également favoriser un sommeil plus reposant.
• Pivoine: Cette fleur originaire de Chine est également riche en cannabinoïdes. La pivoine est capable de réguler les voies de signalisation du système endocannabinoïde, qui contrôlent la perception de la douleur. De plus, la pivoine a la capacité de calmer les spasmes musculaires et de combattre l’inflammation dans le cas de la goutte et d’autres maladies articulaires.
• Huile de girofle L’huile de girofle contient du bêta-caryophyllène, un terpène spécial que l’on trouve également dans la plante de cannabis. Cette plante a des propriétés antimicrobiennes et est traditionnellement utilisée pour les maux de dents, les douleurs musculaires, les troubles digestifs et les problèmes respiratoires, tels que l’asthme et la toux.

Tous ces remèdes naturels sont capables de réguler l’ECS à peu près de la même manière que le cannabidiol. Néanmoins, les experts en cannabinoïdes affirment que chaque constituant de la plante a un mode d’action différent au sein du système endocannabinoïde. L’une des principales différences entre la CDB et les herbes énumérées ci-dessus est la manière dont elle est produite. Tous les produits de la CBD sont fabriqués pour mettre en évidence la CBD par la standardisation, alors que les herbes ne sont pas nécessairement standardisées pour exploiter les composants cannabimimétiques. Cette différence rend difficile la comparaison de la puissance du cannabidiol avec d’autres herbes qui peuvent influencer le SCE de manière similaire.

Le résultat final

Bien que la CDB et les herbes médicinales puissent très bien être des concurrents, nous pensons toujours qu’ils sont d’un côté des barricades.

La principale chose qui les unit est la compétitivité avec les médicaments conventionnels et la volonté d’adopter la médecine traditionnelle. Malheureusement, nous ne sommes pas tous prêts à remplacer les médicaments habituels par leurs alternatives naturelles, même en connaissant leurs bienfaits pour la santé et leur efficacité. Il faut davantage de recherches scientifiques et d’essais cliniques sur l’homme pour prouver l’efficacité des cannabinoïdes et de l’herboristerie afin de convaincre les patients de la nécessité d’inclure davantage de remèdes naturels dans leur traitement. Nous avons tous besoin de temps pour y réfléchir et inclure quelque chose de nouveau dans notre vie. Les traitements à base de plantes, ainsi que le cannabis médicinal, se développent à une vitesse étonnante, et les statistiques montrent que de plus en plus de personnes ont arrêté leur choix sur la médecine alternative. Il est fort possible que, dans un avenir proche, l’herboristerie et les cannabinoïdes se substituent aux drogues conventionnelles et qu’il soit alors opportun de parler de leur rivalité, alors qu’aujourd’hui ils empruntent la même voie – celle du traitement naturel et efficace.

Vérifié par un professionnel de la santé

Anastasiia Myronenko

Anastasiia Myronenko est une physicienne médicale qui pratique activement dans l’un des principaux centres anticancéreux de Kiev, en Ukraine. Elle a obtenu sa maîtrise en physique médicale à l’université nationale de Karazin Kharkiv et a effectué un stage en physique biologique au GSI Helmholtz Centre for Heavy Ion Research, en Allemagne. Anastasiia Myronenko est spécialisée en radiothérapie et est membre de l’Association ukrainienne des physiciens médicaux.